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Nous sommes le dimanche 6 janvier 1935 ; ce jour-là à Sète, se joue un 16e de Finale de la Coupe de France entre le Sporting-Club de Nîmes et l'Olympique de Marseille. Ce fut un match qui fut au 3/4 dominer par les Nîmois, qui poussèrent les Olympiens, jusqu'aux prolongations, mais à trois minutes de la fin du coup sifflet final, Roviglione marque pour l'Olympique et qualifie son club pour les 8e de Finale, et le Sporting quitte la Coupe de France par la Grande Porte.

 

Voici les comptes-rendues de deux journaux parurent dans Le Petit-Marseillais et L’Éclair (celui de Montpellier).

 

 

Le Petit-Marseillais du Lundi 7 Janvier 1935.

 

16e de Finale de la Coupe de France.

 

Titre : Marseille bat Nîmes – L’Unique but de la partie est marqué par, Roviglione trois minutes avant la fin des prolongations. – (de notre envoyé spécial) –

 

Tout le Languedoc c’est donné rendez-vous au Stade des Métairies, à Sète, où doit se disputer le match qui oppose l’Olympique de Marseille au Sporting-Club de Nîmes.

 

Le directeur de la partie est Mr Perrier, de la Ligue du Sud-Ouest, aidé dans sa tâche par deux juges de touche Montpelliérains : Couzin et Arnaud, ce dernier remplaçant Mr Prouvèze de Nîmes, que les dirigeants Marseillais ont récusé à la suite du match O.M – Montpellier, disputer le Jour de l’an.

 

A l’appel de Mr Perrier, les équipes s’alignent dans les formations suivantes :

 

Marseille : Di Larto, Cavalli, Henri Conchy, Charbit, Bruhin, Rabih, Zermani, Alcazar, Roviglione, Eisenhoffer, Kohut.

 

Nîmes ; Favier, Chardar, Camporciero, Villacampa, Marrec, Bohm, Nègre, Cerveny, Silny, Medan, Artero.

 

Les Nîmois donnent le coup d’envoi, ce qui n’empêche pas les Olympiens de prendre immédiatement le contrôle des opérations.

 

Deux shoots puissants de Eisenhoffer passent de peu à côté, mais le jeu est lent de part et d’autre.

 

Un tir dangereux de Nègre oblige Di Larto à plonger, et le public s’anime.

 

Dans le team Nîmois, le petit demi-aile Villacampa, chargé de surveiller Kohut, se signale par ses heureuses interceptions qui isolent quelque peu l’ailier-gauche Phocéen.

 

Alors que les Marseillais cherchent à s’organiser et ne donne pas l’impression d’y être, les Nîmois jouent avec cran et cherchent le but surprise.

 

Pour ce faire, leurs demi-ailes secondent précieusement leurs arrières, tandis que leurs avants mettent à profit toutes les occasions qui leur sont offertes pour forcer la défense Phocéenne.

 

Marseille s’organise et prend l’initiative des attaques, mais celles-ci se heurtent à une défense sévère des Nîmois qui jouent à quatre arrières.

 

Dans un choc regrettable, Eisenhoffer touche Silny qui doit quitter le terrain.

 

Les joueurs se marquent étroitement et Mr Perrier doit montrer à plusieurs reprises, en sanctionnant toutes les irrégularités commises, qu’il entend demeurer le maître de la partie.

 

Les Gardois jouent de malheurs. À la 35e minute, c’est leur ailier-gauche Artero qui est blessé et qui reste à terre.

 

La ligne d’avant Marseillaise s’ébranlent ; Roviglione lance Zermani qui centre.

 

Le ballon circule devant les buts Nîmois pour termine sa course dans les filets de Favier. Mais le sifflet de l’arbitre a retenti, le directeur du jeu sanctionnant un hors-jeu de Kohut avant que Roviglione ait marqué.

 

La partie reprend sur ce coup-franc ; Silny ayant reprit sa place.

 

Et le repos va survenir sans que le score ne soit ouvert par les deux équipes qui sont zéro à zéro.

 

Au cours de cette première mi-temps, l’avantage fut plus souvent pour les Marseillais.

 

Deuxième mi-temps –

 

A la mi-temps, l’enthousiasme des supporters Marseillais s’est quelque peu atténué et nombreux sont ceux qui se demandent si l’attaque Olympienne parviendra à faire mieux qu’en première mi-temps.

 

Les craintes des Marseillais se dissipent un instant avec la reprise de la partie, car les « Blancs » semblent animés d’un meilleur cran. « Les Gardois répliquent par de dangereuses échappées et sur l’une d’elles, Artero contraint Di Larto à mettre en corner.

 

Les Marseillais se montrent dangereuse. Eisenhoffer shoot puissamment en direction des buts Nîmois. Favier sort et semble battu mais Alcazar rabat avec la main la balle dans la cage vide.

 

Bien entendu, le but irrégulier n’est pas accordé.

 

Dans l’ensemble, la physionomie de jeu de la première mi-temps ne change guère.

 

Les Marseillais se heurtent à un adversaire qui a su parfaitement s’organiser. Quatre arrières, un demi-centre secondé par deux inters et trois avants n’hésitant pas à aller chercher eux-mêmes la balle si besoin est.

 

Ainsi les Nîmois peuvent se défendre mieux. Leurs ailiers rapides peuvent leur permettre de battre la défense Marseillaise.

L’espoir des Gardois est bien près de se réaliser.

 

 

A la 15e minute de jeu (60e ), sur une échappée d'Artéro, Di Larto saute in-extremis.

 

Mis en confiance et vivement encouragés par leurs supporters, les représentants de la Rome Française dominent un instant, mais leurs efforts se heurtent au tandem Cavalli – Conchy.

 

A mesure que les minutes passent, la cote baisse pour les Marseillais.

 

La situation devient même quelque peu inquiétante pour Marseille du fait que Bruhin n’est plus aussi brillant qu’au début.

 

Une fois de plus, on se rend compte que la tenue du demi-centre dépend celle de toute l’équipe.

 

Nîmes attaque sans cesse et l’O.M doit à son tour se défendre.

 

Henri Conchy fait merveille alors que devant lui, Rabih peine terriblement.

 

Le but chauffe pour Nîmes. Sur centre de Nègre, Silny et Artero manquent la réception et avec elle un but tout fait.

 

Les actions Marseillaises baissent de plus en plus.

 

Voici deux échappées de Kohut que les Nîmois on peut-être tort de ne plus surveiller aussi étroitement qu’au début.

 

Par deux fois l’ailier Nîmois Artero s’échappe et centre puissamment. Di Larto ne réussit pas à bloquer et la balle roule à terre. Fort heureusement pour les Blancs » aucun autre avant n’est là pour bénéficier de l’occasion.

 

La fin du match est proche et les joueurs redoublent d’ardeur, mais il ne leur est pas possible, malgré ce, d’obtenir un résultat et la fin du temps réglementaire est sifflé sur un équitable match nul, les Nîmois s’étant montrés plus entreprenants et plus volontaires au cours du la seconde période.

 

Les Prolongations – Aux prolongations, Marseille engage et met aussitôt Favier à l’ouvrage.

 

Les deux adversaires paraissent fermement décidés à en finir, mais alors que les Marseillais cherchent à contrôler la balle, les Gardois jouent à l’arraché.

 

Alcazar accomplit une très grosse besogne, mais celui-ci demeure infructueuse par suite de l’excès de temporisation de l’inter Marseillais.

 

Encore une fois, le sort n’est pas favorable aux Nîmois. Sur une échappée de leur ailier-droit, Cerveny se trouve seul devant Di Larto mais celui-ci réussit à faire dévier la balle en corner.

 

Marseille réplique par une dangereuse échappée de Kohut qui met dehors par un shoot de près qui passe de peu au-dessus.

 

Après un quart d’heure de jeu, les deux équipes changent de camp, le score étant toujours de 0 à 0.

 

Nîmes bénéficie d’un corner qui ne donne rien.

La pluie qui n’avait pas été très forte jusque-là vient gâcher les dernières minutes de jeu.

 

Le terrain est glissant et le contrôle de la balle devient difficile.

 

Le sort qui, jusque-là, n’a pas été favorable aux Nîmois, va sourire aux Marseillais et leur permettre d’arracher in-extremis une victoire longtemps compromise.

 

Sur échappée de Zermani, terminée par un shoot puissant, la balle est renvoyé par la transversale, Eisenhoffer la reprend, la passe à Roviglione qui marque sans peine sous les acclamations des supporters Marseillais.

 

Excellent arbitrage de Mr Perrier.

 

Considérations – L’Olympique de Marseille a failli essuyer aux Métairies une défaite qui n’aurait pas manqué de faire grand bruit dans le Landerneau sportif.

 

Elle aurait été tout aussi été tout aussi injuste que l’est celle par laquelle le Sporting-Club de Nîmes a été éliminé de la Coupe de France.

 

Il faudrait donc en conclure qu’un match nul eut été plus équitable.

 

Tel est notre sentiment qui doit être partagé par les spectateurs impartiaux qui ceinturaient le Stade Sétois.

 

Ne nous laissons pas aller à dire, comme nous l’entendîmes pas trop au moment où la foule quittait le stade, que les hommes de Charbit ne méritaient pas de gagner.

 

Ce serait se montrer trop sévère à leur égard et oublier un peu trop facilement que 45 minutes durant, ils jouèrent dans le camp Gardois.

 

La première mi-temps, en effet, fut à leur avantage et le meilleur football fut presque toujours à leur actif. Mais c’est justement ce qu’on serait tenté de leur reprocher.

 

Une fois de plus, les Marseillais cherchèrent trop à faire du jeu en face d’ adversaires qui n’avaient d’autre but que de celui éviter la défaite et d’essayer si possible d’arracher la victoire.

 

C’est en ignorant cet état d’esprit des deux équipes qu’on comprend mieux les regrets du public de ne pas avoir vu les efforts des sympathiques et volontaires Nîmois récompensés, sombrant dans les ultimes minutes de jeu sur un but heureux de leurs adversaires, alors que six fois, peut-être, en seconde mi-temps ou au cours des prolongations, ils avaient eu des occasions inespérées de marquer.

 

L’incorporation de Chardar aux arrières, en particulier, fut d’une grosse influence sur la tenue de l’équipe Gardoise. Toujours aussi avisé et se plaçant à merveille, l’ancien capitaine des Dauphins (surnom des Sétois) réussit avec l’aide de Villacampa à museler le tandem Kohut – Eisenhoffer.

Nous ne dirons pas trop l’excellente impression que nous a laissée le demi-aile Nîmois Villacampa, qui fut avec Henri Conchy le meilleur homme sur le terrain. Supérieur en défense et très honnête en attaque, ce joueur qui vient de Roujan (Hérault), est vraiment un auxiliaire précieux pour le onze Nîmois.

 

Favier ne fut à l’ouvrage que sur des balles longues qu’il stoppa avec aisance. Camporciero seconda utilement Chardar en un style dépourvu de finesse.

 

Aux demis, Bohm et surtout Marrec ne s’imposèrent à aucun moment.

 

Aux avants, bonne tenue de Silny, qui est un remarquable distributeur de jeu, Nègre et Artero, ailiers rapides et non dépourvus de shoots.

 

Cerveny fut actif, mais sans autorité. Medan (ou Médan sur le texte), enfin fut assez terne, malgré un désir de bien faire évidement. Ils ont joué avec volonté, ceci ne peut faire de doute, mais une nouvelle fois on ne fit pas preuve de cran exceptionnel.

 

De plus, comme nous l’avons déjà écrit, « on s’appliqua trop » et certains tel que Eisenhoffer et Alcazar, au cours des prolongations, poussèrent trop loin leur action personnelle, permettant ainsi aux demis et arrières adverses de se replier, alors qu’une balle longue adressée aux ailiers aurait pu surprendre la défense Nîmoise.

 

Jamais encore depuis de nombreuses années, le onze Olympien n’avait été aussi facilement tenu en échec que cette saison par des équipes de valeur inférieure à la sienne.

 

La raison de cet état de chose ?…

 

On ne joue pas à la balle assez rapidement et c’est là le défaut des Olympiens Marseillais.

 

Si on ajoute à cela que certains joueurs ne sont pas suffisamment rapide – ce qui les handicape sérieusement en face de jeunes adversaires plein d’allant – on a l’explication de la partie quelconque fournie hier par les Marseillais.

 

Di Larto eut quelques mauvais blocages. Max et Henri Conchy sont certainement les deux seuls Marseillais qui échappent à la critique. Conchy, en particulier, fit par instant des choses transcendantes. Au demis, Bruhin débuta bien, ce qui permit alors à l’équipe à dominer. En seconde mi-temps, il baissa le pied et ses services manquèrent de précision.

 

Charbit et Rabih ne furent pas eux-mêmes en face d’ailiers rapides qu’ils ne parvenaient pas toujours à brider.

 

Aux avants, Kohut étroitement marqué fit de son mieux. Roviglione se dépensa beaucoup, mais pas toujours avec profit. Zermani rarement servi ne se signala que par son shoot de fin de partie qui amena le but victorieux. Eisenhoffer et Alcazar travaillèrent beaucoup, mais pour un rendement assez maigre.

 

Reproche à faire aux cinq avants Marseillais : ils ne jouèrent pas suffisamment et cherchèrent par trop le moment favorable, ce qui diminuait leur chance de succès, étant donné la formation défensive à quatre arrières adopté par les Nîmois. – R. ÉMERY –

Et Dans L’Éclair du lundi 7 janvier 1935.

 

Voici ce que peut on lire en préambule de cette fameuse rencontre entre Nîmes et Marseille.

 

À Sète, 6 janvier – Jamais Nîmes aurait dû perdre ce match et s’il est une occasion de dire que le football et les résultats permettent de véritable injustices, le match que nous venons de vivre en est un exemple frappant.

 

Je ne vous dirai pas que nous avons vu un grand match de football, pas plus que nous ne serrions d’accord si vous me disiez que Nîmes, aussi bien que Marseille, est apte à jouer les grandes vedettes, mais sur la partie qui vient de prendre fin, Nîmes a été très supérieur à l’O.M. C’est pourtant l’équipe Marseillaise qui a enlevée la décision, deux minutes avant que prennent fin les prolongation, et alors que tout le monde se dirigeait vers la sortie. Comme, comme concilier ce que je vous dis et les événements ? Tout simplement pourtant : Nîmes a perdu la rencontre parce qu’il n’a pas eu dans son attaque un tireur et parce que ses inters, courageux au possible, n’étaient pas là quand il s’agissait de réaliser, ou alors firent preuve de grosses maladresse quand ils purent botter, permettant presque chaque fois ou un arrêt du gardien ou une intervention des arrières. Vous me dirai-je que dix fois, en seconde mi-temps, les Nîmois eurent le but à leur portée? Ce serait peut-être trop dire, mais ils auraient normalement dû acquérir deux buts dans la seconde période….

 

 

Marseille a eu autant de veine que ce que Nîmes eut de guigne. On n’emploie pas souvent ce mot-là dans ces colonnes, mais pour une fois c’est la vérité et je suis heureux de le dire, car je m’attendais pas à une si belle résistance des Nîmois.

 

Les Nîmois ont également à incriminer le sort, qui les a privés de Kuchta, Colas et Gonzalès. Si les deux derniers on été remplacés par aussi bon qu’eux, ou presque ; il n’en fut pas de même pour Kuchta, qui aurait gentiment marqué au moins de deux buts, s’il avait été à la place de Médan, dont le bon courage n’a pas enlevé cette impression, qu’il n’est pas un attaquant, quant il s’agit de tirer.

 

Le match ne fut pas beau, il s’en faut de beaucoup! Ce fut du jeu de Coupe, dans toute l’acceptation qu’il comporte. Les deux équipes passèrent toute une mi-temps a poursuivre la balle sans lui donner d’orientation bien précise, et Marseille fit une première mi-temps vraiment désolante.

 

Quand les Nîmois virent qu’ils pouvaient gagner, ils se mirent à confectionner du football et Marseille, pendant la dernière demi-heure, fut constamment sur les dents, à la suite des offensives que concevaient Silny et que ses ailiers exécutaient. Malheureusement, il n’y avait pas de triplette centrale pour achever, et c’est vraiment dommage pour les Rouges.

 

On crut, jusqu’au coup de sifflet achevant le temps réglementaire, que les Nîmois allaient enfin conclure, il n’en fut rien et l’on atteignit les prolongations ans que rien ne soit marqué.

 

La première prolongation fut assez indécise et partagée entre les deux équipes. La seconde vit Marseille éviter d’un cheveu la défaite, puis enlever le match par un but, dont le moins que l’on puisse dire, qu’il ne fut pas joli.

 

Puis le journaliste parle des joueurs de cette rencontre : – je ne vous cache pas , qu’il me serait difficile de dire du bien d’un seul joueur Marseillais, car personne ne se mit le moins du monde en vedette, chez les Blancs Olympiens. La défense flotta et même Di Larto, ne fit montré aucune sûreté, lui même que dans deux ou trois plongeons sur des tirs difficultueux. Cavalli et Conchy balaient mais leur dégagements manques de puissance et de direction. La ligne des demis, ce fut la plus faible, n’épaulant pas leur attaque et ne sachant au juste quelle tactique entreprendre ; aucun des trois joueurs n’est à citer.

 

En attaque, on eut quelques jolies choses d’Eisenhoffer & Kohut, mais ce fut maigre, car Villacampa et Chardar ne se laissaient pas faire. Au centre, Roviglione est très faible et l’aile Alcazar & Zermani ne fit rien de bon. Si les Marseillais veulent quelque chose en Coupe ; il faudra qu’ils jouent tout autrement, cette saison et ne nous voulons pas croire que ce mauvais match est autre chose qu’un accident.

 

Nous eûmes bien plus de satisfaction du côté de Nîmes, dont les lignes, sans attendre à une classe extraordinaire, abattirent fort bien leur tâche ; les défenseurs étant les plus en vu.

 

Ceci me permet de dire que quelques hommes se signalèrent particulièrement ; j’ai nommé Villacampa, Chardar, Bohm, Ciamparciero et Artéro, Silny étant aussi à citer, parce qu’il construisit le jeu de son attaque.

 

Favier n’eut pas énormément à faire et le fit bien, à part un ou deux mauvais blocage. Chardar revécut une forme remarquable et Ciamparciero sobre, comme de coutume, défendit avec un rare courage. Le trio des demis parvint à prendre le dessus de ses vis-à-vis. Bohm et Villacampa furent excellents et Marrec joua avec un cran à signaler, lançant quelques attaques de bonne main. Les inters furent également très courageux, mais Cerveny est lent et Médan trop malheureux dans ses essais. Artéro a fournit un très bon match à l’aile-gauche et Nègre l’imita à droite, mais ils étaient trop seuls. Silny joua constamment en retraite, presque demi-centre, nécessité fait force de loi, hélas ! Aussi, il amorça de forts belles attaques, ne fut-il pas à sa place, quand il aurait fallu le centre-avant.

 

 

L’équipe Nîmoise succombe avec les honneurs de la guerre et nous la félicitons pour sa courageuse et jolie partie supérieure à ce dont nous l’aurions cru capable.

 

Mr Périer arbitra fort bien ce match et c’est un éloge rare à faire à un arbitre actuellement. – Article de Mr René Larsen. – 

 

Puis Mr Larsen écrit le résumé de la rencontre, avec quelques petites nuances de celui de l’article du : Le Petit-Marseillais.

 

à suivre....

 

Nîmes le jeudi 18 octobre 2018 par Denis Cazorla dit l'Eclaireur. 

 

 

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