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Les anciens joueurs ayant porter le maillot du Sporting-Club Nîmois.

 

Aujourd'hui Henry Reynard Gardien de but du SCN

 

Je présente dans cet article à mes fidèles lecteurs une physionomie d'un ancien gardien de but de notre vieux et adoré club du Sporting-Club Nîmois. Qui fut aimé et apprécié des supporters des « Rouges-et-Blancs » de cet époque-là, et aussi de la plupart des grounds (Stade) Nîmois et Gardois.

 

Henry Reynard est un jeune venu au ballon rond au cour de la Grande Guerre de 14-18, et a commencé à tâter de balle ronde au club du Football-Association Nîmois club fondé en 1914, (par le regretté Marcel Cambon) pépinière de bons joueurs, au cours des saisons 1917-1918 et 1918-1919.

 

Lorsqu'en 1919, le Vieux Sporting-Club Nîmois revint à la vie active, Henry Reynard y suivit, tout naturellement, nombre de ses camarades, attirés par le renom du Club Doyen de la Ville de Nîmes, et la perspective de belles rencontres. La défense des bois « Rouges-et-Blancs » lui fut immédiatement confiée et, au contact des grandes équipes, ses qualités naturelles purent s'épanouir.

 

En peut de temps, Henry Reynard devint un garde but de bonne classe. Le service militaire l'appelant à Lyon, il était à prévoir que les Grands Clubs Lyonnais, auxquels il avait maintes fois interdit l'accès de ses filets, se le disputaient.

 

Le Lyon Olympique-Universitaire (le LOU), qui avait des liens de sympathie avec le SCN tous particuliers sut se l'attacher et c'est ainsi qu'on vit Reynard devenir Loup.

 

Il faut croire que sa grande classe ne se démentit pas dans ce grand club, car il fut sélectionné plusieurs fois dans le Lyonnais pendant la saison 1920-1921. la saison terminée, Reynard est devenu ancien et ce voit classé parmi les moniteurs d'instruction physique. C'est pour lui la fine embusque qui lui donne la possibilité de revenir jouer à Nîmes.

 

Il n'y manque pas et en 1921-1922, il rejoue pour le plus vieux club Nîmois, qu'il n'a plus quitté.

 

Reynard s'est excellemment amélioré pendant son service militaire ; il est rentré à Nîmes plus étoffé, plus fort, plus posé et depuis ces deux années de services, ses qualités physiques se sont encore développées.

 

Il fut un excellent grand goal, malgré quelques défauts, que beaucoup de grands clubs pourraient envier au SCN. Son jeu n'a rien de classique, mais avec des procédés à lui, il excelle dans tous les départements du jeu, si complexe de gardien de buts : ses blocages font sensation et ses dégagements au pied ou au poing témoignent d'une adresse et d'une puissance rares.

 

On pouvait lui reprocher néanmoins un goût exagéré et souvent fâcheux pour la difficulté et le danger, de garder un peu trop le ballon lorsqu'il se voit chargé pour goûter l’ineffable plaisir d'échapper à son adversaire par un écart savant.

Ce sont-là, dit on, pêchés de jeunesse et de virtuose et, s'ils ont parfois coûté un point ou deux (buts contre son camp) au SCN, les supporters de cette époque-là, les pardonnaient volontiers en pensant au jolis choses qui ont précédé ou suivront ces irrégularités !

 

Henry Reynard par sa détente extraordinaire qui remplace souvent chez lui l'art classique de la place à occuper, par son adresse proverbiale, par toutes ses qualités qui donnait à son jeu un aspect si curieusement accrobatique, n'ren reste pas moins un goal au-dessus de la moyenne.

 

Henry Reynard n'était pas qu'un footballeur, il était aussi un athlète pendant la période de l'été, et toujours au sein du Sporting-Club Nîmois, et assurait aussi sa réputation en Athlétisme , et il était alors à Nîmes le meilleur coureur du 100 m.

 

La dernière trace que je trouve de lui, ce situe le Dimanche 18 décembre 1927, Reynard est encore le gardien du SCN, et ce jour-là à Marseille pour le compte du Championnat d'Honneur du Sud-Est Groupe B, le SC Nîmois se déplaçait et firent match nul face au S.A Provençaux de Marseille 1 à 1.

 

Ce qui est sur Henry Reynard ne fera pas partie de l'aventure du Sporting-Club Nîmois, dans le tout premier Championnat de France Professionnel de 1932-1933, le gardien étant Charles Frondas venant du Football-Club de Sète.

 

Donc à suivre......

 

Sources le Gard Sportif N°38 du Jeudi 5 Juin 1924 et Les Sports du Languedoc N°295 du Jeudi 22 Décembre 1927.

 

Nîmes Mercredi 2 Novembre 2016

l’Éclaireur 

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