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La Gazette du Sporting-Club de Nîmes de la Saison 1934-1935.

Aujourd’hui le N° 9 de la semaine du 16 au 22/10/1934.

 

Le Sporting-Club de Nîmes se déplace dans le Nord de la France, et dispute un match amical le Jeudi 19 Octobre face à Amiens A.C, puis le Dimanche 21 à Lille en Championnat de France Professionnel contre l'Olympique Lillois.

Voici ce que fut écrit dans la Presse National durant cette semaine.

 

Dans L’Auto du Vendredi 19 Octobre 1934, N° 12 360.

 

Match Amical : Amiens A.C bat S.C Nîmes par 5 à 0

 

Amiens, 18 octobre 1934 – Nîmes faut quelques descentes dangereuse, mais Amies qui semble dans un bon jour, prend l’avantage qu’il gardera d’ailleurs jusqu’à la fin du match.

 

Toujours sur la balle, plus scientifique, plus vites, les Amiénois mènent la danse à leur guise, et, au repos , mènent par 4 à 0.

 

Après la pause, les Nîmois amorcent quelques attaques menées trop lentement pour être dangereuse. Amiens marque un 5e but, et, jusqu’à la fin, reste maître du terrain, malgré les efforts des Nîmois. – Article écrit par Houllier –

 

Dans Le Petit Méridional du Vendredi 19 Octobre 1934, N° 20 074.

 

Titre – Après Nîmes-Sète – Le S.C.N se débat, actuellement, dans une crise inexplicable, sans pouvoir, avec des éléments pourtant de valeur, parvenir à s’imposer à ses adversaires, ou tout au moins à réaliser un football agréable et effectif.

 

Il va s’en dire que tous les supporters du Sporting sont consternés. À chacun, suivant son opinion personnelle, situe le mal et prêche pour une formation différente.

 

Nous publions ci-dessous les expressions d’un supporters avisé qui ; après des tentatives infructueuses faites jusqu’à ce jour, propose une formation qui pourrait fort bien, dit-il, donner aux Nîmois de douces surprises.

 

C’est confirmé … Nîmes ne battra jamais Sète. Cependant, quelques instants avant le match ne voyait pas Sète gagnant. Le score est là – 3 à 1 – représentant la physionomie d’une partie qui ne doit pas avoir de lendemain.

 

Hélas ! Ce lendemain se renouvellera encore souvent si une épuration dans les rangs Nîmois n’est pas faite dès maintenant.

Revenons au match.

 

Sans être dominés, les Crocodiles se sont retirés battus – battus régulièrement – par un onze qui ne nous a rien appris, si ce n’est les facteurs rapidité sur la balle et vitesse d’exécution qui ont pris nettement le pas sur une équipe lente, sans ressort.

 

Du côté technique ou science pures, les deux onze ont été nettement insuffisants – jeu décousu – sans méthode, où les plus ardents à le lutte, ont eu l’avantage.

 

J’en conclus que l’équipe Nîmoise est trop lente, trop lente surtout dans le domaine de l’attaque. Les avants Nîmois ont été dimanche, on ne peut plus lent. Jouant sans ailiers, avec un avant-centre, grand technicien, certes, mais nettement hors de forme, l’attaque Nîmoise ne réalisera jamais, même devant une défense peu mobile.

 

Songez que cette fameuse triplette d’antan, n’a marqué que deux buts – dont un sur penalty – , en quatre matches. Une transformation totale de ligne s’impose : il faut lui donner ce qu’il lui manque ; deux ailiers, la compléter d’un avant-centre mobile, impulsif, ardent. Les résultats de dimanche confirment la supériorité des attaques rapides, incisives, titulaire d’ailiers qui presque toutes, ont gagnés leur match.

 

Le Club Nîmois est-il en mesure de composer sur le champ d’attaque qu’il lui faut ? Oui ! Après tous les remaniements non concluants effectués dans l’équipe du Sporting – 8 en 8 matches – une tentative nouvelle devrait, il me semble aboutir. Et j’y vais de ma composition …

Goal et arrières resteront les mêmes : Favier, Colas et Camporciero.

Aux demis, un petit effort est nécessaire pour parfaire à la cohésion de la ligne : je pressens Marrec, Bohm et Chardar.

Aux avants, entière transformation et une ligne ainsi composée : Kalix, , Artéro, Albertini, Nègre et Nivelt, vite dans chacun de ses éléments, procurerait certainement à l’offensive la rapidité d’excution qui lui fait défaut.

 

Mrs les Dirigeants, Mr l’entraîneur, faites un nouveau sacrifice devant Lille, et optez, à un élément près, pour la formation que je sollicite. – un fervent supporters du S.C.N –

 

Titre – Pour rencontrer Nîmes l’Olympique Lillois à modifié son équipe – Lukas sera définitivement sacrifié –

 

Photo de gauche : L'Auto du Lundi 22 Octobre 1934.

 

Lille, 18 octobre – Les dirigeants de l’Olympique Lillois à la suite de la défaite qu’à essuyé leur équipe dimanche dernier à Alès, a décidé de prendre d’énergique mesure dans le but de rendre quelque efficacité à la ligne d’avants.

 

Nos joueurs ne s’entendent pas entre eux, nous a dit un dirigeant influent. Dans ces conditions, nous ne pouvons espéré rien de favorable, si nous élevions pas contre ce regrettable état d’esprit. À la base et à l’origine de cette mésentente, il convient de placer la rivalité entre Lukacs et Simonyi.

 

À ce propos, nous avons appris que notre entraîneur d’origine Hongroise et ami personnel de Lukacs, imposait une méthode ayant pour but de mettre Lukacs en vedette. Cela, nous l’accepteront à aucun prix. Nous voulons du jeu d’équipe et rien que cela. En tolérant cette rivalités de personnes, nous allons vers un insuccès certain. Nous allons donc modifier la formation de notre ligne d’avants dès dimanche prochain. Simonyi sera seul conservé et Lukacs envoyé définitivement en réserve malgré toute la peine que cela nous coûte pour le motif que vous savez.

 

En effet, les amateurs Lillois pardonneront difficilement à certains d’entre nous, d’avoir payé un gros transfert pour un joueur qui ne nous a pas rendu services jusqu’alors.

Depuis plusieurs semaines nous surveillons étroitement les séances de culture physique auxquelles tous nos joueurs sont tenus d’assister. Les absences non motivées sont punies d’amende élevées. Deux membres du Comité sont chargés de les relever. Nous espérons fermement que ces dispositions nouvelles, donneront des résultats favorables. Nous ne pouvons pas admettre que notre équipe se fasse battre par 4 à 0 à Rennes, battre Marseille par 5 à 0 et Strasbourg et ne puisse réussir un résultat flatteur à Alès.

 

Nous avons appris, au retour de cette ville, que l’entente entre les joueurs n’avait pas été complète. Cela est également inadmissible.

Ainsi donc l’équipe Lilloise dimanche s’alignera dans la formation suivante devant Nîmes :

 

Buts ; Défossé ; arrières : Vandooren et Beaucourt ; demis : Delannoy, Windner et Delassus ; avants : Decottignies, Bouska, Simonyi(photo ci-dessous), Bigot et Georges Winckelmans.

 

 

Signalons pour terminer que l’équipe Lilloise n’a pas été battue sur son terrain depuis près de deux ans. – Article écrit par Augustin Charlet –

 

Dans L’Auto du Samedi 20 Octobre 1934, N° 12 361.

Classement des buteurs : 1er Mercier (Racing) 15 buts, 2e F. Keller (RC Strasbourg) 10 buts, 3e Wesselik (F.C Mulhouse) 9 buts … 11e Silny (S.C Nîmes) 6 buts.

 

Dans Le petit Méridional du Dimanche 21 Octobre 1934, N° 20 076.

 

Titre – Et toujours sur le S.C Nîmes –

Nous publions à titre de documentaire, le petit article suivant que nous envoie un Supporters du S.C Nîmes en réponse à un autre Supporters qui donna récemment son opinion sur la composition de l’équipe Nîmois :

 

Goal et arrières, très bien, avec Gonzalès lorsqu’il sera guéri, bien entendu. Demis : Marrec et Bohm, très bien aussi : quant à Chardar, non. Ce supporters est loin d’être avisé.

 

Chardar est un arrière que l’on met dans la ligne des demis. Lorsqu’il a la balle, il dégage et ne sert jamais. Un demi doit être actif tout en étant posé et réfléchi. Un homme qui a ses trois qualités est scientifique. Chardar ne l’est pas . Villacampa le serait mieux.

 

Une équipe pro doit avoir d’abord une ligne de demis. Or, à Nîmes, il n’y a aucun demi.

 

Les avants. Ce supporters avisé met cinq hommes qui ont tous des jambes, mais pas de cervelle, sauf peut-être Nègre.

 

Au football il faut avoir d’avantage de cervelle que tout autre chose. C’est ce qui fessait la force de tous les grands joueurs qui sont passés à Nîmes.

 

Il y a une chose cependant que je reconnais avec ce supporters, c’est qu’une équipe force la victoire presque toujours par les ailes (les grandes armées Françaises ont toujours gagné les batailles par des mouvements débordants). Mais au centre de cette ligne, il faut un chef autorisé et je ne vois que Silny pour distribuer, construire et même terminer.

 

À Nîmes, l’équipe n'a pas de collésion pour deux raisons : la ligne de demis et la mauvaise camaraderie entre Nyvelt et Silny. –

 

Dans Le Petit Méridional du Lundi 22 Octobre 1934, N° 20 077.

 

Titre – L’Olympique Lillois a battu le S.C Nîmes par 3 à 1 –

 

Lille, 21 octobre – Ciel morne qui, sent la pluie et l’hiver. Le public n’a cependant pas hésité à venir nombreux pour encourager les efforts des deux grandes équipes qui vont se rencontrer sur le Stade Victor Bouquey, de Lille, nous avons nommé le Sporting-Club Nîmois et l’O. Lillois.

 

La rencontre ne dura, pour ainsi dire qu’une mi-temps, la première. Durant ces 45 minutes, Nîmois et Lillois rivalisèrent de science et d’ardeur.

 

L’équipe des visiteurs transformée, amputée de ses meilleurs éléments, ne put soutenir la lutte que lui livra un O.L sûr de lui.

 

Le second « time » par contre, fut désastreux. Les hommes ne suivaient plus le ballon qui faisait des voyages invraisemblables à travers le terrain. Des fossés immenses se creusaient entre les lignes de chaque équipe. On avait l’impression d’assister à une partie de 4e catégorie.

 

À Nîmes, l’ensemble, s’il joua bien quelquefois, parut lent et d’une timidité excessive devant les bois. Le goal Favier ne fit pas oublier Gonzalès, loin s’en faut. Il fut courageux, mais aussi mal inspiré. À sa décharge, disons que ses arrières l’aidèrent très mal. Colas comme Camporciero ne possèdent qu’une classe médiocre et leur jeu n’a, pour ainsi dire, aucune qualité.

 

Les demis firent leur grand possible, surtout Marrec qui fut actif en diable et qui servit convenablement ses avants. Villacampa plein de bonne volonté, gêna considérablement le joueur de réserve, Hottinger mais contre, se laissa manœuvrer par le scientifique Bigot. Quant à Medan, on ne peut pas trop rien lui reprocher, car il tint tête vaillamment au Tchèque Bouska et au lévrier Decottignies.

 

Chez les avants, Artéro manqua de rapidité et d’esprit de décision. Pourtant on sens qu’il connaît son métier et ses blocages de balle et ses passes furent souvent impeccable. Nyvelt, lui est un gros travailleur, et de plus, un excellent « soccer ». un seul défaut, il lui manque le « finish ». Nègre, au centre, fit assez pâle figure et ralentit considérablement l’action offensive de ses coéquipiers. Silny semble jouer en grand seigneur et oublia, trop souvent, son ailier Kalix, pourtant rempli de bonne volonté et de qualités.

 

Côté Lillois, rien de saillant non plus. Défossé se signala par quelques irrégularités qui lui sont coutumières. Cet étonnant gardien ne peut pas faire taire en lui ancien boxeur.

 

Vandooren et Beaucourt furent d’utiles destructeurs mais ne produisirent pas leur partie habituelle.

 

Chez les demis, Windner ne joua que par intermittence, ainsi que Delassus. Seul Bouska fit honneur à sa renommée.

 

Chez les attaquants, Bigot fut le meilleur joueur, bien que blessé durant toute la seconde partie du jeu.

 

Simonyi fit trop l’acrobate et Delannoy qui fut trop personnel peu égal. Quant à Hottinger, il n’est pas même classe que ses coéquipiers, il est crédité d’un bon match.

 

Les Équipes :

S.C Nîmes – Favier ; Colas et Camporciero ; Villacampa, Marrec et Medan ; Artéro, Nyvelt, Nègre, Silny et Kalix.

Olympique Lillois – Defosse ; Van Dooren et Beaucourt ; Bouska, Windner et Delassus ; Decottignies, Delannoy, Simonyi, Bigot et Hottinger.

 

LA PARTIE

 

Pour éviter la confusion de couleurs, les Nîmois étaient en rouge, les Lillois jouant ne vert. C’est Mr Munch qui donne le coup d’envoi qui échoit aux Nîmois.

 

La première descente dangereuse est néanmoins effectuées par les « Dogues » sur service de Windner à Delannoy. Celui-ci passe à Simonyi qui marque un point splendide à la 4e minute.

 

Les Lillois dominent nettement et se font maintes fois applaudir. Une réaction des Nîmois est bien près de mettre les équipes à égalité, mais la malchance aidant, les Méridionaux ne peuvent pas mettre à profit leurs efforts.

 

D’ailleurs, maintenant, la partie a tendance à s’équilibrer. Après une belle descente locale, Simonyi, d’un magnifique shoot retourné sert Bigot qui laisse le soin à Hottinger de marquer à la 16e minute, le second but pour son club.

 

Les « Dogues » ont l’air de vouloir mordre sérieusement.

 

Les Sudistes construisent un beau football qui manque de pénétration. Ils le prouvent en ne transformant pas un corner qui paraissait devoir être un but facile.

 

Le jeu ralentit sensiblement. On note un arrêt de Beaucourt remplaçant Défossé à la main levée. Penalty transformer par Nyvelt à la 38e minute. But très mérité.

 

La réaction des Lillois ne se fait pas attendre. Une minute après, Decottignies centre, et Simonyi reprend et Bigot marque splendidement. Peu après, le brillant inter-gauche Lillois est sérieusement touché et doit quitter le terrain.

 

La mi-temps est d’ailleurs sifflée presque aussitôt.

 

LA REPRISE

 

La seconde période voit les « Dogues » revenir sans Bigot. Par pour longtemps il est vrai, car l’avant fait bientôt son apparition en boitillant.

 

C’est au tour d’un Nîmois d’être blessé quelques minutes. Le jeu devient quelconque et certains joueurs semblent en proie à une fatigue prématurée, du côté Lillois surtout. Résultat : le Sporting domine plutôt, mais heureusement pour eux, les Olympiens ne se laisse pas faire et Simonyi se signale par d ‘étonnantes acrobaties , puis la monotonie revient et la foule proteste fort justement.

 

Cette foule ira même jusqu’à se moquer de ses favoris.

 

L’équipe morne qui ne fait pas honneur au Football Professionnel, joueurs blasés et sans ardeur. Vraiment, il est grand temps que les sympathiques Clubs de Nîmes et de Lille réagissent pour conserver leur réputation de grandes et belles équipes. Dimanche le public fut presque heureux d’entendre le coup de sifflet final. « Délivrance, semblait-on dire. ». Pour le plus grand bien du sport, le plus populaire au monde, il faut que ce genre de manifestations cesse la plutôt possible. – Article écrit par Augustin Charlet –

 

Photo ci-dessus : l'équipe de l'Olympique Lillois Champion de France 1933. Défossé, Vandooren, Beaucourt qui sont debout de gauche à droite, et Decottignies, premier à gauche et Winckelmans (non cerclé et le dernier accroupie) sont les seuls rescapés de cette équipe, qui rencontre le S.C de Nîmes le 21 Octobre 1934.

 

Les autres Formations du S.C.N :

 

Titre – Les Réserves du S.C Nîmes battent le S.C Orange : 6 à 3 –

 

Nîmes, 21 octobre – Cette partie se fit devant un public très clairsemé et avec des formations suivantes :

 

S.C Orange – Bonnet ; Cazals et Glosier ; Vigne, René et Rible ; Barbay, Nencianix, Baraté, Istu et Fournier.

S.C Nîmes – Durieu ; Schnoeck et Féjean ; Grocer, Kiem et Izaud ; Méjean, Cerveny, Kuchta et Saint-Lager.

 

Le coup d’envoi fut donner par Mr Chapon, d’Alès.

 

Dès le début, Nîmes attaqua et à la 1re minute Cerveny ouvrit le score par une belle tête. Peu après Kuchta fut bousculé en position de shoot dans les 18 mètres et le penalty qui est transformé par le même joueur.

Les Orangeois construisant quelques attaques, obtiennent à la 15e minute, le succès de leurs efforts.

 

Le jeu de Nîmes fut décousu et sans grand entrain, tandis que celui pratiqué des visiteurs, plus rapide manqua de science. À la mi-temps le score est de 2 à 1, en faveur de Nîmes.

 

Dix minutes après le repos (55e), Orange marqua sur penalty et après un 3e but en faveur du S.C.N, les visiteurs égalisent sur une belle contre attaque. Sur la fin, Nîmes, mieux équilibré, joua bien mieux qu’au début et réussit encore trois jolis buts, signés Cervany et Kutcha.

 

Arbitrage très correct de Mr Chapon. –

 

Nota : il semblerai que le S.C. joua à 10, car dans la composition de l’équipe, il manque un joueurs, à moins qui fut omis par celui qui rédigea l’article.

 

Les Minimes du S.C. N font un nul avec les Minimes du Stadoceste Nîmois 1 à 1

 

Les autres Clubs de Nîmes :

 

le 21 octobre, Stadoceste Nîmois (1re A) bat E.S Aigues-Mortes (1re B) par 4 à 0, et Stadoceste Nîmois (1re B) bat S.C Rousson par 7 à 1.

et encore : Stadoceste Nîmois (2e A) bat O.S Nîmoise par 7 à 1 ;

Les Junior du Stadoceste Nîmois bat E.S St-Génies-de-Malgoirès par 8 à 0.

 

Dans L’Auto du Lundi 22 Octobre 1934, N° 12 363.

 

Le Championnat de France – En Grande Équipe, le F.C Sochaux a battu le R.C Paris et consolide sa place de Premier – Strasbourg et Marseille ont fait match nul et le club Alsacien est second au clairement.

 

 

 Classement :

 

Sur son terrain Lille est vainqueur : Ol. Lillois bat S-C Nîmes 3 à 1, (m-t 3-1)

 

LILLE – La tradition est respectée les « Dogues Lillois » jouant sur leur terrain, ont remporté une nouvelle victoire aux dépens des « Rouges Nîmois ». L’équipe Méridionale se présenta dans une nouvelle formation ; seule la ligne des arrières ne subit aucun changement. Ces remaniements ne lui a pas profité et le manque de shooteurs parmi les avants se fit bien sentir. Après avoir eu maintes fois le but à leur portée, personne n’arrivera à placer la balle dans les filets : seul un penalty fut magnifiquement transformé par le Nîmois Nyvelt.

 

Pendant la 1re mi-temps, le jeu fut de belle facture. À la 4e minute, Simonyi ouvrit la marque sur une ouverture de Windner. Douze minutes après (16e), une attaque de toute la ligne Olympienne se termine sur Hottinger, qui botta victorieusement. Lille domina alors, mais les Sudistes se défendirent âprement. Nîmes se dégagea et un shoot surpris Desfossé ; Beaucourt arrêta de la main, mais le penalty fut transformé par Nyvelt à la 38e minute de jeu. L’attaque Lilloise se multiplia ; Simonyi passe à Bigot, qui batti Favier. Peu après, Bigot se blesse et quitta le terrain. Cinq minutes après, la mi-temps est sifflée.

 

Photo de droite :  Le Logo de l'Olympique Lillois.

 

Le jeu reprit, mais sans grand attrait ; les « Dogues » furent nonchalants, tandis que Nîmes temporisa. La partie s’alanguit. Elle ne fut marquée que par quelques réactions des supporters, qui n’arrivèrent pas à donner le mordant à leurs favoris. Enfin, le sifflet retentit et le match se termina à la satisfaction de tous. – article écrit par A. Messelin. –

 

A Suivre ....

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